On parle de nos livres dans LA LIBRE

Le quotidien belge LA LIBRE consacre ce mercredi une page complète à Marcel Cremer et au Théâtre AGORA à l'occasion des 30 ans de la compagnie, mais aussi de la sortie de deux ouvrages aux éditions Lansman : une longue interview dans la collection "Chemin des passions" et un recueil de 9 pièces de Marcel Cremer (Des oiseaux à Hamlet). Merci Laurence ! Pour ceux qui veulent découvrir l'article : http://www.lalibre.be/culture/scenes/article/524489/dans-le-pre-d-agora.html

André Balthazar à Seneffe

Il est de ces amis qu'on ne se lasse pas d'écouter. Ce soir, au château de Seneffe, dans le cadre du festival coorganisé par le Théâtre Poème, Jean-Pierre Verheggen recevait André Balthazar, fondateur avec Paul Bury du Daily-Bull, pour une balade dans les trésors des éditions du même nom. Quelques bons mots entre les deux comparses et surtout beaucoup de lectures de poèmes, d'aphorismes et autres écrits remis dans leur contexte.

Un moment de grâce durant lequel la culture a fait un pied de nez au sérieux en démontrant que la dérision est parfois une arme terriblement efficace pour combattre la bêtise ambiante. Allez, une pensée pour la route : J'ai des fins de moi difficiles ! (Paul Bourgoignie)

Marc Tamet à son tour hôte de la résidence de Mariemont

Marc Tamet, auteur dramatique français, souhaitait pouvoir disposer d'une quinzaine de jours de "recul" pour avancer dans une pièce actuellement en cours d'écriture. Il a donc profité d'un opportunité de calendrier pour rejoindre le Domaine de Mariemont et s'installer dans la nouvelle résidence.

Visiblement heureux de cette expérience, il nous a affirmé avoir trouvé chez nous les conditions idéales pour se détacher du quotidien pragmatique et oublier le ryhtme du temps pour profiter au maximum des moments d'inspiration et de créativité. Qu'on ne s'y trompe pas cependant : le château derrière lui sur la photo est celui de Seneffe. Car même les plus courageux des auteurs qui bossent sur leurs textes 8 à 10 heures par jour éprouvent quand même l'envie de découvrir un peu la région !

HUY : deux nouveaux spectacles à pointer du doigt

On le sait, Promotion Théâtre accueille dans ses activités pas mal de jeunes qui aiment le théâtre et ont envie d'en faire leur métier. Avec beaucoup d'appelés et peu d'élus bien sûr. D'où notre résistence à mettre l'accent sur cet aspect de notre action.

Il n'en reste pas moins que ce n'est pas sans émotion que nous voyons certains jeunes réussir leur pari. C'est le cas notamment cette année avec deux jeunes Louvièrois, anciens étudiants de nos animateurs-formateurs Jean-Edouard et Michel. Il y a dix ans, ils étaient à Huy pour participer au stage "Regard du spectateur". Cette année, ils se retrouvent sur scène avec un spectacle sur James Ensor : une belle réussite ! Bravo à Grégory, Sophie et leurs complices sur cette production.

Nouveau coup de coeur pour moi aujourd'hui : PREMIERS PAS SUR LA DUNE. La question qui me taraude c'est : comment Alain Moreau, qui fréquente les mêmes sentiers depuis autant d'années peut-il encore se montrer aussi original et aussi inventif ?

C'est efficace, sensible, intelligent. Pas de temps d'arrêt pour cette course folle de la vie dans laquelle se lance un sympathique bonhomme. Il ne cesse de s'interroger, au fil de son parcours, sur les raisons qui font qu'il semble seul au monde à ne pas avoir de progéniture... si ce n'est ce caneton coquin qui - comme l'a démontré un certain Laurens - s'attache comme tous ses congénères au premier objet significatif qu'il rencontre.

Il faut quatre manipulateurs de talent pour venir à bout de ces tableaux endiablés qui s'enchaînent avec humour et précision dans une scénographie surprenante.

Bravo l'ami Alain ! Et félicitations à toute l'équipe.

Rencontre avec les résidents du PONT d'OYE

J'avais déjà entendu parler des deux premières éditions de la résidence d'auteurs du Château du Pont d'Oye. C'est donc avec plaisir que j'ai, malgré un agenda très chargé en cette fin d'été, accepté de faire un détour de Chassepierre à Habay-le-Neuve pour découvrir les 9 écrivains présents cette année. Il faut dire que Marie-Ange Lorgé, cheville ouvrière de cette résidence, déborde d'un enthousiasme communicatif qui donne envie d'en savoir plus.

La rencontre fut particulièrement sympathique et ouverte, avec de belles personnalités autour de la table.

J'ai eu l'occasion de leur parler de mon parcours d'éditeur mais aussi des actions du CED-WB. Ce qui a bien entendu particulièrement intéressés les auteurs belges présents qui, s'ils n'écrivent pas tous du théâtre, avouent "lorgner" aussi vers ce genre littéraire singulier. Enfin, et pour tout dire, j'avais également hâte de saluer pour la première fois, parmi ces résidents, Guy Régis Jr, un jeune dramaturge haïtien (à gauche sur la photo) qui a remporté cette année le Prix ETC_Caraïbe (dont nous sommes partenaires),. La directrice du TARMAC ,à Paris Valérie Barran, ne cesse de me parler de lui ; il devrait donc être publié prochainement dans notre catalogue. Ouf ! Ce premier contact s'est fort bien passé, dans une certaine émotion qui promet un travail fructueux en commun.

Chassepierre : la toute grande foule pour des spectacles à géométrie très variable.

Un jour de pause dans les rencontres de théâtre jeunes publics pour baigner dans l'ambiance tout à fait particulière de Chassepierre. Un temps à mettre un touriste dehors... de sorte que les rues et alentours du petit village étaient bondés de monde. Trop peut-être pour la capacité d'accueil.

Public finalement très sage qui renvoie les gendarmes à cheval... au rang de spectacle parmi les autres.

Dernier soir à Huy pour Catinca

Dernier soir pour notre jeune stagiaire roumaine Catinca qui a fait le plein de rencontres non seulement avec d'autres jeunes "fous de théâtre" et les créateurs jeunes publics présents mais aussi avec des programmateurs étrangers curieux de connaître les raisons de sa présence.

Elle n'a pas hésité à discuter des nombreux spectacles qu'elle a pu voir notamment avec André et Cathy, qui accueillent régulièrement des compagnies belges à Mulhouze. Dès son retour dans la capitale roumaine, Catinca passera son examen d'entrée à l'Ecole supérieure de théâtre de l'Université de Bucarest.

AGORA a trente ans

C'était la fête, hier, dans le cadre des rencontres de théâtre jeunes publics de Huy. Une fête très sympathique et remarquablement organisée (et servie sur un plateau) par l'équipe du Théâtre AGORA qui a trente ans. Mais quel rapport avec nous ? Nous participons tout simplement à l'événement en publiant deux ouvrages en rapport direct : une longue interview de son directeur Marcel Cremer (Au-delà de "la grande prairie"...)et un recueil des textes de 9 pièces jouées par la compagnie. Il me revenait donc, devant une foule considérable (plus de 150 personnes avaient voulu manifester leur sympathie à Marcel et à son équipe) de révéler quelques aspects de cet entretien tandis que trois jeunes stagiaires de Promotion Théâtre lisaient des extraits de pièces publiées. Et que Jean Debefve et une partie de la compagnie nous donnaient quelques chansons tirées de deux spectacles.

Tous les amis étaient là bien entendu et je pense qu'il y eut pas mal d'émotion compte tenu des circonstances.

La sympathique jeune ministre de la culture de la Communauté germanophone - ai-je rappelé que AGORA nous vient de cette partie de la Belgique ? - était là aussi pour marquer tout l'intérêt qu'elle porte à la compagnie. On la voit ici se faisant dédicacer l'un des deux ouvrages tout en bavardant avec Viola, comédienne et compagne de Marcel, qui m'a beaucoup aidé en assurant tous les contacts pour la publication. Merci Viola.

Ah oui, cadeau inestimable : la compagnie m'a offert un magnifique cadre entourant le dessin qui a servi de point de départ à l'élaboration d'un prochain specgtacle : LE ROI SANS COURONNE. Il aura une belle place dans les locaux de la maison d'édition.

Une auteure est née

Nous avions déjà découvert son texte "sur papier" grâce à l'insistance de Luc Dumont. Son édition est d'ailleurs en préparation. Nous avons vu le spectacle qu'elle met elle-même en scène. Dur, noir mais captivant. Oui, avec Céline Delbecq, une nouvelle auteure belge est née. Et il nous étonnerait qu'on ne parle pas d'elle comme l'un des fleurons de la nouvelle génération de dramaturges belges dans les années qui viennent. Le livre (LE HIBOU)sera disponible à la mi-septembre.

Huy : les rencontres se poursuivent

Equipe renforcée pour distribuer une nouvelle brochure rassemblant les activités proposées notamment aux enseignants par Promotion Théâtre, le CED-WB, Lansman Editeur et Prothedis. Une initiative qui ne passe pas inaperçue ! Merci Sophie et Laureline.

C'est dans un bus que nous accueille Manu pour nous raconter l'histoire de TAM écrite par Eric Durnez. Malgré la chaleur, le spectacle a beaucoup plu. Nous publierons le texte à la rentrée.

Notre stagiaire roumaine Catinca profite de tous les instants pour discuter avec les créateurs présents sur place. Ici, c'est avec l'auteur et metteur en scène Luc Dumont (Zététique Théâtre) qu'elle évoque le programme du jour et les spectacles qu'elle a déjà vus.

Nouveau coup de coeur dans la soirée : LOS YAYOS , spectacle sans paroles pour tous à partir de 6 ans. Isabelle Verlaine et Miguel Camino Fueyo, en compagnie de deux musiciens bruiteurs, nous livrent une proposition scénique originale, drôle et sensible. J'ai beaucoup aimé. Et je n'étais pas le seul !

Regard du spectateur

Comme chaque année, Promotion Théâtre organise un stage "REGARD DU SPECTATEUR" dans le cadre des Rencontres de théâtre jeunes publics à Huy. Une vingtaine de jeunes de 16 à 20 ans recoivent une formation théorique le matin et voient ensuite 3 ou 4 spectacles par jour. Ce stage est animé par Jean-Edouard Fasbender et Michel Demarets qui invitent régulièrement d'autres intervenants (comme ici Jean-Michel Van Den Eeyden) a rencontrer le groupe.

Une initiative qui provoque la curiosité de pas mal de participants aux rencontres, si j'en crois le nombre de questions qui me sont posées à ce sujet.

L'horreur peut prendre beau visage !

Voici l'image que je découvre chaque matin en ouvrant mes tentures : lever de soleir sur la centrale nucléaire de Thihange. C'est presque beau. On s'habitue à tous les dangers !

Et hop, un nouveau coup de coeur !

Un nouveau spectacle réalisé ou coproduit par Agnès Limbos, c'est toujours un événement. Le FRAGILE, que nous avons vu ce soir, est sans aucun doute à classer parmi les très bonnes réalisations de la Compagnie Gare Centrale. Avec en plus le sentiment d'une relève - voulue par Agnès, bravo pour l'exemple ! - complètement assumée par la souriante Isabelle Darras et sa complice non moins sympathique et talentueuse Julie Tenret.

Bravo les filles ! Si le spectacle démarre tout en finesse, bien dans la tradition de la compagnie, les deux autres volets nous plongent dans des univers emblématiques et posent sur la table des vrais problèmes de société sans avoir l'air d'y toucher. Vous nous rappelez que nous sommes tous fragiles, d'une manière ou d'une autre. Coup de coeur !

A Huy, le plus beau village du monde

Dire que tous les spectacles vus à Huy me passionnent serait mentir. J'ai donc d'autant plus de plaisir de souligner tout le bien que je pense du travail de Galafronie avec LE PLUS BEAU VILLAGE DU MONDE. C'est simple, efficace, sans prétention... et très touchant pour un large public. Un texte d'un de nos auteurs, Bari Mohamed, avec la complicité très active de Didier de Neck (le retour !) et de Pierre Sartenaer dont la présence dans ce projet est aussi inattendue qu'un cornichon dans une salade de fruits. Mais quelle présence ! Et quelle distance il apporte. Sans oublier l'importance des musiciens qui font partie intégrante du jeu.

Oui, pour moi c'est un coup de coeur.

NB : pour éviter toute confusion, le titre du spectacle évoque un petit village maghrébin et non la belle cité de Huy avec son ancienne bourgmestre qui a joué hier aux "scooters" avec la voiture de sa remplaçante.

Les nouveautés Lansman à l'honneur à Huy

Nous avons participé, à Huy, à une présentation de nos nouveautés en compagnie de deux de nos partenaires : la CTEJ qui avait pris l'initiative de cette sympathique rencontre, et La montagne magique. Pas mal de monde pour cette présentation malheureusement un peu perturbée par le manque d'amplification. Il paraît que je suis bon mime car c'est pratiquement sans son que certains ont vu la performance !!!

Roger Deldime était bien entendu de la partie, avec Margaret Jennes.

Une belle occasion de souligner notamment d'autres collaboration avec le Théâtre de la Digue, le Centre de la Marionnette à Tournai, etc.

Et, bien sûr, le traditionnel verre de l'amitié qui, vu la chaleur, en a ravi plus d'un.

Tous à Huy pour les rencontres de théâtre jeunes publics

Que serait la vie sans les rencontres de théâtre jeunes publics à Huy ? Comme chaque année depuis... ouh fort lontemps !!! ...me voici à Huy pour assister à la présentation des spectacles créés par les compagnies wallonnes et bruxelloises, qui tourneront au cours des deux ou trois prochaines saisons. Les retrouvailles chaleureuses rendent ce rendez-vous annuel incontournables pour pas mal de programmateurs. Nous y sommes impliqués notamment par le stage REGARD DU SPECTATEUR organisé par Promotion Théâtre, par la tenue d'une librairie PROTHEDIS et par quelques rendez-vous que je soulignerai plus tard dans la semaine. Mais place aux spectacles (quatre vus aujourd'hui) dont une nouvelle version de CHAGRIN D'AMOUR, de Jean Debefve, pièce que nous avons publiée... voilà déjà pas mal d'années. Toujours sympa de constater que ces textes passent le cap des années sans perdre de leur charme. J'ai aussi revu ALBUM-PHOTOS de Jeanine Gretler que j'avais beaucoup apprécié à Avignon. Même verdict ici et je pense ne pas avoir été le seul à trouver ce projet particulièrement réussi.

Du français au Bulgare, un dimanche soir !

A quelques kilomètres de chez moi se dresse le château de Seneffe (voir la visite du 11 août). Dans ses dépenses s'ouvre chaque été un "Collègue des traducteurs" où une bonne vingtaine de... traducteurs, par définition, viennent travailler avec la possibilité de rencontrer les auteurs belges qu'ils ont choisi de faire connaître dans leur propre langue. Une belle occasion pour moi de leur présenter le CED-WB et la maison d'édition dans un cadre particulièrement plaisant.

Ce qui porte ses fruits puisque par exemple, ce dimanche, une rencontre était planifiée entre Thierry Debroux, son traducteur bulgare (Kasimir Kavaldjiev)... et son éditeur.

Les quatre pièces en cours de traduction ont été passées en revue pour expliciter des expressions particulières impossibles à transférer littéralement dans une langue étrangère. Ce qui a donné lieu à de belles discussions et à quelques bons mots - ah ces "bougres cathares". Dans la bonne humeur bien sûr, facilitée par une bonne bière de la région.

Même notre amie Françoise, directrice du Collège, a fini par se mêler aux réjouissances lexicales.

Les quatre pièces devraient paraître à l'automne en Bulgarie. Ce qui confirme une fois plus l'intérêt que l'étranger porte à nos dramaturges belges, et en particulier à Thierry Debroux.

Mariemont, théâtre de rencontres internationales

Elle s'appelle Catinca, vient de Roumanie et est étudiante. Robert vient du Togo ; il est enseignant et auteur dramatique. Je les ai invités tous deux à visiter avec moi le parc de Mariemont et son musée. Même enthousiasme, même bonne humeur et même envie de photographier tout ce qui bouge... et même qui ne bouge pas ! Robert achève sa résidence d'auteur à Mariemont. Catinca passera fin août son examen d'entrée à la section théâtrale de l'Université de Bucarest. Ils ont été tous deux invités par Promotion Théâtre à participer à partir de demain au stage "REGARD DU SPECTATEUR" à Huy dans le cadre des rencontres de théâtre jeunes publics.

Quel plaisir d'avoir à deux pas des bureaux un lieu aussi captivant que ce grand parc et ce musée ! Fier de ma région ? Et pourquoi pas !!!