mercredi 25 janvier 2017

L'ami Léo Beeckman n'est plus.

J'ai peine à croire mais nous ne te croiserons plus, cher collègue, cher ami Léo Beeckman. 
L'occasion est triste et belle de faire l'inventaire de tous ces lieux où nous nous sommes retrouvés. Il y était toujours question de bonne littérature, de livres belges à défendre, de partenaires à convaincre. Mais aussi du bon restaurant à trouver pour passer une soirée conviviale où nous referions le monde, à deux ou à cinquante. Car ta compagnie était recherchée. 
Voisins de stand à Bruxelles ou ailleurs, je n'oublierai pas non plus ton sens du partage équitable : "J'ai le coca, tu as le wiskhy, on peut faire équipe !" 
La littérature belge, ses auteurs, ses éditeurs, ses lecteurs, perdent avec ton départ un de leurs défenseurs de choc. Mais crois-moi, ta culture boulimique, tes bons mots, ton goût de l'absurde et du surréalisme, ta voix chaleureuse, ton humour singulier, on n'est pas prêt de les oublier...

Salut l'ami, je garderai précieusement le souvenir de cette dernière photo commune. Elle date à peine de quelques mois.
Pensée pour toi, pour ta famille, pour tes proches et tous ceux qui se sentent un peu orphelins aujourd'hui.

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